CARL ROGERS : Liberté
Carl Rogers (1902-1987), psychologue, thérapeute, chercheur, pédagogue…..Grand
penseur et humaniste de notre temps, il est né en 1902 près de Chicago.
Psychologue, il travaille de nombreuses années auprès de publics en difficulté.
Cette pratique qui repose sur une conception personnelle de la nature humaine
l’amène, à remettre en question les méthodes traditionnelles en
matière de diagnostic et de traitement, et à élaborer une nouvelle
conception de la psychothérapie. En effet, se sentant à l’étroit avec les théories freudiennes et
béhavioristes d’alors, et avec les stratégies directives d’entretien qu’il
avait apprises, il ressentit le besoin de développer d’autres manières de
faire, plus respectueuses de la liberté et de l’autonomie de la personne. Il
développa peu à peu la conviction que ses clients savaient mieux que lui ce qui
était important, et qu’on pouvait s’en remettre à eux pour définir leur
évolution. Il présenta cette nouvelle approche en 1942, dans « Counseling and Psychotherapy. : Newer
concepts in Practic ». Il y décrit comment une pratique fondée
sur des principes de non directivité libère l’individu. Parallèlement, il
accorda une place plus importante à l’expérience dans son enseignement, en
enseignant d’une manière non–directive, demandant ainsi à ses étudiants de
déterminer le contenu des cours. Il développa ainsi une pensée pédagogique inscrite dans son
approche de la personne et de son développement, nourrie par la rencontre
de l’approche de Dewey.
Son approche pédagogique repose sur l’idée que l’on ne peut enseigner à quelqu’un d’autre, et qu’enseigner n’a que peu ou pas d’influence sur le comportement. Ce qui importe, c’est que l’on ait appris comment apprendre ce que l’on veut savoir, ainsi les acquisitions de connaissances sont plus approfondies. La réflexion de Carl Rogers qui s’articule autour du processus d’apprentissage et du savoir de l’individu va au-delà du système éducatif. Il s’agit de permettre à l’apprenant d’être autonome dans son parcours de formation, et ce tout au long de sa vie. Le professeur est considéré comme un facilitateur qui doit aider l’étudiant à évoluer. Il doit créer un environnement d’apprentissage positif, riche et stimulant. C’est une personne-ressource qui accompagne, aide et soutient l’étudiant afin que ce dernier devienne autonome, garde le contrôle et soit responsable de ses choix. Il offre le plus de ressources d’apprentissage
possible, qui lui viennent de sa propre expérience, mais n’impose en aucun cas des procédures pédagogiques, car il doit permettre à l’apprenant de se forger ses propres jugements. La discipline nécessaire pour apprendre est une autodiscipline et l’évaluation est faite par l’intéressé lui-même.
La pensée pédagogique de Carl Rogers, centrée sur la personne fut révolutionnaire pour l’époque. Elle peut être considérée comme précurseur de l’auto-direction. Rogers avait pris conscience, qu’avec les nouvelles technologies et les médias, l’enseignant n’était plus l’unique médiateur du savoir donc celui-ci devait susciter le désir de s’informer et en donner les moyens afin de « faciliter le changement et l’apprentissage ». L’enseignant doit former à l’acte d’apprendre, qui est pour l’apprenant, d’apprendre comment apprendre, comment s’adapter et changer.
Son approche pédagogique repose sur l’idée que l’on ne peut enseigner à quelqu’un d’autre, et qu’enseigner n’a que peu ou pas d’influence sur le comportement. Ce qui importe, c’est que l’on ait appris comment apprendre ce que l’on veut savoir, ainsi les acquisitions de connaissances sont plus approfondies. La réflexion de Carl Rogers qui s’articule autour du processus d’apprentissage et du savoir de l’individu va au-delà du système éducatif. Il s’agit de permettre à l’apprenant d’être autonome dans son parcours de formation, et ce tout au long de sa vie. Le professeur est considéré comme un facilitateur qui doit aider l’étudiant à évoluer. Il doit créer un environnement d’apprentissage positif, riche et stimulant. C’est une personne-ressource qui accompagne, aide et soutient l’étudiant afin que ce dernier devienne autonome, garde le contrôle et soit responsable de ses choix. Il offre le plus de ressources d’apprentissage
possible, qui lui viennent de sa propre expérience, mais n’impose en aucun cas des procédures pédagogiques, car il doit permettre à l’apprenant de se forger ses propres jugements. La discipline nécessaire pour apprendre est une autodiscipline et l’évaluation est faite par l’intéressé lui-même.
La pensée pédagogique de Carl Rogers, centrée sur la personne fut révolutionnaire pour l’époque. Elle peut être considérée comme précurseur de l’auto-direction. Rogers avait pris conscience, qu’avec les nouvelles technologies et les médias, l’enseignant n’était plus l’unique médiateur du savoir donc celui-ci devait susciter le désir de s’informer et en donner les moyens afin de « faciliter le changement et l’apprentissage ». L’enseignant doit former à l’acte d’apprendre, qui est pour l’apprenant, d’apprendre comment apprendre, comment s’adapter et changer.